Il monte, il monte,
Tend oreille au cri du vent qui soufflera demain ;
Vieille incarnation, résidante de la singulière dimension
Qui échappent minutieusement aux sens.
Voilà la Mère-nature apprêtée sa vieille voile de lin épuré, blanchie
Incarnes-toi infinie conjugaison, bâtisseuse des futurs temps
Chair, temple des âges où se révèles l’apothéose.
Inspiration, corps immatériel,
Pureté des grands feux dévorants,
Lave brulante qui consume l’ignorant.
Invention, création, fruits mûres de l’imagination ;
Et imagination sans inspiration ne serait-ce qu’illusion ?
Poésie, langage des lointaines nuées exilées ;
Ravit particulièrement l’âme telle le lys.
Le poète un lys,
La déchirante profondeur que l’exige l’inspiration,
Il en exprime avec simplicité l’ardeur de ses flammes.
L’inspiration forte que l’incarnation.
[inspiration incarnée (CONJUGAISON 2010) KAPS KAPAMBU, poète]
PROLOGUE sur L'INCARNATION DU RECUEIL "LE CAPUCHON DES ENFERS" (2011-2013) Kaps Kapambu LYS
« Avant l’orage ; là haut dans les cieux, des sombres petits nuages s’unissent et forment de chaque côté des nuages plus grands, après quoi l’orage frappera... » L’auteur parle de l’incarnation, il dit « c’est une fusion entre un être surnaturel et un être humain». Il l’explique entre autre comme une forme de transplantation d’un corps surnaturel réel dans un autre corps physique réel, « lorsque qu’une femme reçoit la semence d’un homme, c’est un corps véritable sous une certaine forme qui s’installe dans la femme ; et au fur et à mesure qu’il grandit, celui-ci agi sur son comportement, et la femme est consciente de cela ». Mais je pense que ceci explique mieux encore le mot, Il dit « L’incarnation est une forme d’union mystérieuse, un lien très étroit entre le surnaturel et l’âme humaine dans l’homme [à l’exemple des gamètes mâle et femelle dans la femme pendant la fécondation, exactement là dans le secret…] cette union s’opère dans une imperceptibilité inavouée, ajouta-t-il. D’après l’auteur l’humanité serait entrain de traverser un moment exceptionnel d’unions. Cela serait dû à une présence étrange « deux Cosmos peuplent l’humanité pour accomplir ce grand dessein, en l’occurrence, l’incarnation ». Et pendant ces instants affirme-t-il, « des transmutations divinatoires s’opèrent…, le visible-matériel se dissimule et l’invisible-matériel et immatériel prennent corps parfaitement et sans bruits ». Il est à constater que depuis la fin du 19e siècle les nations se disloquent puis s’unissent en organismes, faisant des accords et autres, évidemment de manière à se sentir un peu plus en sécurité et fortes, certes. Mais remarquez, malgré ces unions, elles se méfient, se défient quand-même les unes contre les autres. Alors une sorte de psychose s’installe parmi elles. Puis soudain l’union tant recherchée ne résout plus rien, et pour finir, chacune dresse une arme contre l’autre, elles sont aux aguets. Mais pourquoi ? Dans l’imprévisible se trame quelque chose certainement, qu’est-ce ? Et en même temps « sans s’en apercevoir ces hommes s’unissent aussi au surnaturel, et chacun se retrouvera de toute évidence dans un des camps comme tout nuage avant l’orage.
[...]Je ne mériterai même pas
La timide noue d’une cravate d’honneur,
Tout ce qui m’est œuvre c’est vous ! [...]
-(extrait du poème "vieux poètes incarnés" [le capuchon des enfers]
